Investir dans l’immobilier ancien reste avantageux
Un rendement modeste mais qui peut être amélioré.
Quoiqu’il corresponde au goût prononcé pour la pierre des Français d’une part, et limite les risques que comporteraient des valeurs mobilières d’autre part, cet investissement, d’un point de vue strictement comptable, n’est pas le plus rémunérateur, avec un taux de rendement qui s’étage en moyenne entre 3% et 4% même si certaines zones offrent de bien meilleurs gains. Une rentabilité qui peut être par ailleurs largement rehaussée grâce à un choix judicieux du type d'habitation et de sa localisation ainsi qu’à une gestion rigoureuse.
De la rigueur en toute chose.
De la même façon l’affaire se révélera d’autant profitable si le logement est loué sans interruption, si le taux de l’emprunt est avantageux, si vous parvenez à créer un déficit foncier (entre revenu des loyers et les coûts engendrés), si vous choisissez bien vos occupants et si vous vous prémunissez contre les dangers d’impayés de ceux-ci… Rien de compliqué, assurément, mais qui requiert un minimum de rigueur à toutes les étapes de cet investissement ou, à tout le moins, de confier sa gestion locative à un professionnel.
Lucrative, la location saisonnière reste chronophage.
Certes, le propriétaire peut miser sur une location à la petite semaine (saisonnière ou de courte durée), qui s’avère plus rentable. Cependant, elle exige davantage encore d'énergie à y consacrer : les restrictions réglementaires sont moindres bien sûr mais l’essor de AirBnB tend à les durcir, les municipalités souhaitant réglementer, pour ne pas dire « réduire drastiquement » ce marché pour différentes raisons économiques ou sociales. Sans compter le temps passé à gérer les allées et venues des locataires.
Une fiscalité intéressante.
Considérant les taux actuels des crédits, il reste arithmétiquement plus rémunérateur d’emprunter plutôt que de payer le bien immobilier au comptant. Sans oublier qu’en choisissant le régime du réel, au moment de déclarer vos revenus locatifs, vous pourrez déduire les intérêts de l’emprunt ! De manière identique, les travaux que vous seriez amenés à réaliser sont également déductibles des loyers perçus, de nouvelles sources d’économies en perspective tout en valorisant votre placement. En sachant toutefois qu’opter pour le régime du réel implique la tenue d’une comptabilité précise et… juste, ce qui n’est pas le cas du microfoncier dont l’abattement fiscal est forfaitairement fixé à 30%.